Mon psy à quatre pattes

Ça y est, je me lance! C’est quoi la bonne méthode? Dans les années 60 et 70, la mode était aux chiens de garde et de protection. Le chien devait être gros et avoir l’air méchant! Les Berger Allemands et les  Doberman avaient la cote, ils avaient le physique de l’emploi et étaient faciles à entraîner. Les méthodes étaient simples : Donne ton commandement, le chien n’obéit pas, « choke le »! S’il ne comprend pas avec ça, prend un « choker à pins » C’était simple, clair, net et précis! Heureusement les temps ont changé, bien sûr il reste toujours quelques hommes de Cro-Magnon, qui n’ont pas su évoluer, mais bon…  

Aujourd’hui, le chien fait partie de la famille, il est souvent considéré comme un enfant. Est-ce souhaitable? Oui et non. Je suis contre les méthodes dures, corrections excessives, collier à branches, etc. Par contre il ne faut pas aller vers l’autre excès : aucune correction, pas le droit de dire non, mange à la table avec les humains,…J’exagère me direz-vous? J’ai entendu l’an dernier une supposée sommité dans le domaine dire à une émission de radio populaire que la hiérarchie n’existait pas. O.K. On peut en débattre. Le chien peut dormir avec son maître dans le même lit, sans que cela n’entraîne de problèmes de comportement à long terme. Je grince un peu des dents, mais on peut en débattre aussi.  Là où je suis tombé en bas de ma chaise, c’est au moment où l’animatrice lui citait l’exemple d’une amie qui avait un chien mâle adulte qui dormait dans son lit avec elle. La dame étant célibataire, le jour vint où elle se fit un copain et le chien grogna après le copain en question. La réponse de notre sommité : « Vous savez madame, le chien est un fin psychologue! S’il ne tolère pas ce monsieur dans le lit de madame, c’est parce qu’il sait que ce n’est pas un homme pour elle. Elle devrait reconsidérer sa relation avec monsieur! » Je n’en revenais pas! Ça, c’est l’autre extrême! 
Un chien est un animal social, qui vit selon des instincts. Il partage notre vie de famille et travaille de paire avec nous. Nous lui devons le même respect qu’à tout autre être vivant, mais il demeure un animal et non un être humain. Un chien psychologue, ça n’existe pas! Si telle était le cas, je serais personnellement responsable d’une bonne centaine de divorce! J’imagine la dame dire au juge en pleine cour de justice : « Votre honneur, je demande le divorce parce que mon chien m’a signifié que mon mari des 25 dernières années n’est pas un homme pour moi! » On nage en plein délire!