Le chien et la guerre

J’ai fait quelques recherches pour découvrir quels rôles les chiens ont joués pendant les différentes guerres. J’ai eu l’impression d’ouvrir la « Boîte de Pandore », étant donné la quantité d’informations disponibles. Ce qui devait être une chronique unique s’est transformé en une série que je vous dévoilerai au fil des semaines.

On sait, à force de recherches et de déductions, que l’homme a domestiqué l’ancêtre du chien, le loup, pour servir d’auxiliaire de chasse et pour se protéger des intrus. L’homme étant ce qu’il est, il ne fallu qu’un pas de plus pour l’utiliser lors de ses nombreuses guerres! 

L’homme a su utiliser à son avantage les capacités physiques et les sens surdéveloppés du chien en temps de guerre. Les facultés olfactives du chien étant 35 fois supérieures à celle d’un homme, l’ouie 3 fois plus développée et une accélération inégalable pour un être humain, imaginez les possibilités! En plus, celui-ci était bon marché, ne se plaignait jamais, travaillait peu importe la température et obéissait sans poser de questions! Le soldat parfait! 

Les Romains étaient friands de chiens de guerre de type molosses comme le Cane Corso, le Mastiff et le Grand Danois. Ces grands molosses étaient équipés de grosses cuirasses pour les protéger des blessures et participaient activement aux batailles. D’autres se battaient contre des animaux sauvages dans les jeux du cirque, mais ça, c’est une autre histoire! Les chiens servaient aussi à garder les troupeaux de bétail servant au  ravitaillement des soldats. 

Dans le Grand Nord, les attelages de chiens de traîneau étaient un moyen sûr, silencieux et très rapide, peu importe les conditions, pour se déplacer dans ce milieu hostile. Même si pour la plupart d’entre-nous c’est une idée inconcevable, le chien pouvait servir de repas de dernier recours! Il servait aussi à éloigner les animaux sauvages des campements, dont les ours polaires et les loups.
Saviez-vous quel était le premier métier du chien à la guerre? Retrouver les blessés sur le champ de bataille. On utilisait alors des « chiens rouges », des chiens pistant l’odeur du sang. Plusieurs races ont été créées à cet effet, notamment le Chien de Saint-Hubert ou Bloodhound qui, en anglais veux dire Chien de Sang. L’odorat du chien étant son principal avantage sur l’homme, ce travail lui était tout désigné! Par ailleurs, la taille du chien importait peu, le seul critère de sélection était la qualité de son pif!