Au fil des années, j’ai entraîné beaucoup de Boxer, mais je dois admettre que je ne m’étais jamais posé de questions sur l’origine de la race. J’ai donc procédé à quelques recherches dont je vous expose les résultats.
La race originelle responsable du Boxer que nous connaissons aujourd’hui se nommait Bullenbeisser, soit chien mordeur de taureau en allemand. Il était utilisé pour les combats contre les taureaux et pour la chasse au gros gibier en Europe de l’Est, notamment la chasse aux bisons en Pologne! Son aspect physique s’apparentait plus au Staffordshire Terrier, soit plus bas sur pattes et plus trapu que le Boxer actuel. À la fin des années 1880, dans la région de Munich, en Allemagne, certains cynophiles s’en servirent pour créer une race de chien de travail qui ferait concurrence au Airedale anglais qui était alors très populaire comme chien de guerre. Les divers croisements permirent de rédiger un premier standard de la race en 1905.
Le Boxer que nous connaissons aujourd’hui mesure entre 21 et 25 pouces à l’épaule pour un poids variant entre 50 et 60 livres. La queue et les oreilles peuvent êtres coupées et le poil est ras. Les couleurs sont fauves ou bringés (tigré) avec un masque noir dans le visage. Et dernièrement, j’ai eu l’occasion d’entraîner Tyson, un jeune Boxer tout noir! Je croyais que Tyson était une exception, mais j’ai évalué cette semaine un autre chien d’une portée précédente du même éleveur réputé de Cowansville, de couleur noir lui aussi.
Étant brachycéphale (nez écrasé), il est de ce fait fréquent que le Boxer ait des problèmes respiratoires. C’est un chien très musculeux qui a besoin de beaucoup d’exercice. C’est un excellent chien de famille, très patient avec les enfants et très attaché à ses maîtres. Il fait partie des chiens dont la maturité est plus lente, donnez-lui le temps de vieillir un peu! Le Boxer est un chien nerveux naturellement, il est donc impératif de faire son éducation de façon douce pour ne pas en faire un chien anxieux.
Mon jeune ami Tyson, lui, est très nerveux. Nous avons commencé son éducation un peu plus jeune afin de lui permettre de reprendre confiance en lui. Ce type de manque de confiance peut mener jusqu’à l’agressivité, nous veillons donc à le désensibiliser aux bruits et aux « gros monsieur avec des grosses voix »! La marche est haute, mais ses maîtres sont de d’excellents élèves eux aussi!